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La 13e enquête de conjoncture de Bpifrance dresse les perspectives des entreprises de taille intermédiaire (ETI) pour 2023, dans un contexte d’inflation élevée et de tensions sur les coûts de production, en particulier énergétiques. Les ETI continuent cependant d’embaucher et d’investir pour leur transformation énergétique.
Les ETI* françaises anticipent un ralentissement de leur activité en 2023, freinée par des contraintes de production (hausse des coûts, en particulier énergie et salaires, difficultés de recrutement) et de demande (tassement des carnets de commandes). Le ralentissement serait le plus marqué dans l’industrie et la construction.
Les créations d’emploi resteraient toutefois dynamiques cette année, mais avec des difficultés de recrutement, pesant sur le développement de 3 ETI sur 4. Dans ce contexte, la quasi-totalité des dirigeants prévoient d’augmenter les salaires de 3,9 % en moyenne.
L’investissement est attendu en ralentissement en 2023, l’accès au financement étant devenu plus contraignant, mais il serait soutenu par la transformation écologique et énergétique. 44 % des ETI déclarent en effet investir pour réduire de manière pérenne les coûts énergétiques.
Accéder au communiqué de presse et à l’étude sur le site de Bpifrance
* Entreprises qui d’une part, occupent moins de 5 000 personnes, et d’autre part, ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 1,5 Md€ ou un total du bilan annuel n’excédant pas 2 Md€. Elles se situent donc entre les PME et les grandes entreprises (GE).