cicéron
c'est poincarré
Le protocole d’accord relatif au transport et à la distribution de la presse aux abonnés, conclu le 14 février entre l’État, les syndicats d’éditeurs et La Poste, va donner lieu à une réforme importante. D’une part, il instaurera un nouveau système de tarifs et d’aides*, et d’autre part, le service public postal de la distribution de la presse sera consolidé.
La distribution de la presse est une des missions de service public de La Poste. Mais les volumes distribués ont diminué de 40 % depuis 2008 et, malgré des augmentations de tarifs réglées par les éditeurs et des économies réalisées par La Poste, la mission reste déficitaire de plus de 200 M€ par an.
L’accord instaure un nouveau système de tarifs et d’aides. Une seule grille tarifaire au lieu de 3 va désormais s’appliquer à toutes les publications. Les tarifs demeureront préférentiels par rapport aux tarifs courrier, mais le chiffre d’affaires de La Poste va augmenter, car les tarifs les plus bas sont supprimés.
Bien que La Poste respecte ses objectifs de qualité (92 % à 97 % de distribution dans les délais), le portage est mieux adapté pour la presse « chaude », essentiellement les quotidiens. Une meilleure complémentarité entre postage et portage est donc attendue. Le service public postal de la distribution de la presse est néanmoins consolidé.
C'est un bon accord, cela va permettre de confier une partie de la distribution en zone dense à des réseaux de portage et de réserver les zones plus rurales et reculées à La Poste.
Philippe Wahl, président-directeur général du Groupe La Poste
Pour en savoir plus, lire l’actualité, et le communiqué de presse du ministère de la Culture
* Sous réserve de la décision favorable de la Commission européenne.