Bpifrance Le Lab présente sa 76e enquête de conjoncture auprès des PME, qui étudie la situation des TPE-PME à la fin de l’année 2022 et leurs perspectives pour 2023. Dans un contexte de crise énergétique, elles anticipent un net ralentissement de l’activité et de l’investissement, ainsi qu’un niveau d’embauche moins dynamique.
Partant d’une situation plutôt confortable, les TPE-PME ont fait preuve de résilience en 2022, malgré des contraintes de production persistantes et la hausse des prix de l’énergie. Afin d’amortir le choc, elles ont notamment puisé dans leur prêt garanti par l’Etat (PGE) et augmenté leurs prix de vente. Alors que les marges de manœuvre se réduisent, les perspectives s’assombrissent pour 2023, en particulier pour les entreprises les plus exposées à la crise énergétique. Les indicateurs laissent attendre une activité et un investissement atone cette année.
Philippe Mutricy, directeur des études de Bpifrance
Les principaux enseignements de l’étude :
- En 2022, l’activité et l’emploi ont ralenti mais sont restés dynamiques ;
Dans un contexte de hausse des coûts de production, la trésorerie des TPE-PME s’est dégradée en 2022 ; - Face à l’augmentation des coûts, en particulier énergétiques, les entreprises puisent dans leur PGE, mais le risque de non-remboursement reste limité ;
- L’investissement a ralenti en 2022, dans un contexte où les conditions d’accès au financement se sont durcies, mais restent jugées faciles dans l’ensemble ;
- Les chefs d’entreprises interrogés anticipent un net ralentissement de l’activité et de l’investissement en 2023, ainsi qu’un niveau d’embauche moins dynamique ;
- Les entreprises industrielles sont plus vulnérables aux évolutions du prix de l’énergie à court terme.
Pour en savoir plus, accéder au communiqué de presse et à l’enquête, avec un focus régional et un focus sectoriel, sur le site internet de Bpifrance.