Les start-up de la Deeptech française moteur de la réindustrialisation

Bpifrance

Entreprise

Six ans après son lancement, le Plan Deeptech, opéré par Bpifrance pour le compte de l’État dans le cadre du programme France 2030, a fortement accéléré le transfert de technologie sur l’ensemble du territoire. Avec 2 589 start-up Deeptech actives, dont 385 créées en 2024, le vivier de jeunes pousses doit maintenant faire émerger des leaders industriels et technologiques.

La France est aujourd’hui un acteur clé de la Deeptech en Europe et représente 20 % des levées de fonds Deeptech sur le continent.

 

Son écosystème de 2 589 start-up technologiques se déploie sur des secteurs stratégiques, notamment :

  • 42 % dans le secteur de la Biotech, Medtech et e-santé ;
  • 25 % dans l’intelligence artificielle (IA) et l’ordinateur quantique ;
  • 15 % dans l’énergie et les Greentech.

 

En 2024, ces entreprises ont généré près de 3,4 Md€ de chiffre d’affaires et représentent plus de 50 000 emplois sur environ 150 sites industriels, confirmant leur contribution essentielle à la compétitivité et à la réindustrialisation du pays.

 

Cependant, les start-up Deeptech françaises n’ont levé que 2,8 Md€ en 2024, en baisse de 31 % par rapport à 2023, qui avait été une année record. Cette contraction est liée à la diminution des grosses levées de fonds : seulement 6 levées de plus de 100 M€ en 2024 contre 10 en 2023. 40 % des investissements Deeptech ont concerné l’IA, confirmant son rôle central dans le secteur et la place de la France comme un moteur européen de cet écosystème.

 

Pour en savoir plus sur les start-up de la Deeptech, accéder au communiqué de presse et à la présentation sur le site internet de Bpifrance

La direction générale des entreprises du ministère de l’économie vient de publier son rapport sur l’écosystème Deeptech en France