Bpifrance Le Lab présente sa 14e enquête annuelle de conjoncture auprès des entreprises de taille intermédiaire (ETI)*. Elle porte sur les anticipations des dirigeants en termes d’activité, emploi, investissement et trésorerie, mais aussi sur leurs principaux défis, notamment l’intelligence artificielle (IA) et la décarbonation. Malgré une année 2024 qu’elles prévoient en demi-teinte, les ETI confirment leur intention d’investir dans leur transition environnementale.
Les dirigeants d’ETI tablent sur un ralentissement de l’activité et des embauches cette année, dans un contexte où les perspectives de demande sont moins bien orientées. Des leviers de croissance existent néanmoins : près des 2/3 des dirigeants pensent que l’IA pourrait avoir un impact positif sur leur productivité, c’est même 85 % pour ceux qui l’utilisent déjà ou envisagent de le faire. Par ailleurs, on voit que les ETI comptent persister dans leur transition environnementale, 1/4 d’entre elles estimant même que leur décarbonation pourrait constituer un atout pour leur compétitivité en France.
Philippe Mutricy directeur des études de Bpifrance
Les principaux enseignements de l’étude :
- En 2024, l’activité et les embauches des ETI françaises ralentiraient de nouveau, en raison notamment d’une demande moins favorable ;
- Les activités à l’international viendraient un peu moins en soutien cette année ;
- L’IA pourrait constituer une source de gains de productivité et donc de croissance pour les ETI dès cette année (près d’1 ETI sur 3 utilise l’IA générative et 61 % des dirigeants pensent qu’elle pourrait avoir un impact positif sur la productivité) ;
- Les chocs sur les coûts de production, puis le ralentissement de la demande, pèsent sur la situation financière des ETI, notamment celles de l’industrie et de la construction ;
- Les difficultés d’accès au financement de court et long terme se sont stabilisées ces 12 derniers mois (environ 1 ETI sur 5 déclare avoir rencontré des difficultés) ;
- L’investissement des ETI est attendu en ralentissement cette année, sauf pour les investissements verts qui continueraient à progresser cette année et au-delà.
Pour en savoir plus, accéder au communiqué de presse et à la présentation de l’étude sur le site de Bpifrance
* Entreprises employant moins de 250 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 50 M€ ou le bilan annuel 43 M€